Les sourires et les faux semblants
Et quelques gouttes ont suffit
A l’élixir pour être mortel
Que des caisses noires dans le cortège
Des 3-pièces et des longs impers qui cachent les guitares
Des reufs au mitard
Les faits divers en hiver
J’ai fait 100 000 avant le mis-per
J’m’entraîne à sourire devant la glace
J’m’entraîne à souffrir sans remède
Le petite maison est en ruine
Quand la faim pense,
le coeur est en grève
La vie c’est mener les bons choix
L’image vient sans même une esquisse
Dans le dos les schlass traversent la redskins
La trahison des gens qu’on estime
J’ai pas vu père fermer les paupières
Tête dans le guidon c’était le frigo
Une chienne de vie à se lever aux aurores
J’aurai jamais su comment faire
J’aurai jamais su comment perdre
Avec la haine de ceux qu’on enferme
Et quand les yeux se ferment et que tout est noir
Quand les mots se perdent
Tu veux tuer un homme
Prend du Sky et des faux espoirs
Et quand les mômes se perdent
Dans les sinueux couloirs des enfers
On sera de retour 2 minutes avant
Que les revolvers leur jouent du tonnerre
L’orage est parti où est le soleil
Mon deuil n’est pas fait où est mon sommeil
J’parle de vraies choses qu’on vit ici
De vrais flingues qu’on a tenu
D’un vrai sang qui s’est versé
De la seule femme qui m’a bercé
De vrais potes qu’on a perdus
Des pensées noires et des nuits blanches
Des armes des enfants terribles
Le béton le bruit du ciment
Là où on veut pas finir intérim
Des gens m’ont trahi j’ai la nausée
J’dépose un flingue et quelques roses
Sur le verso d’un livre usé
Énumérer ce que j’y ai laissé
Prendre un maximum pour papa
Comme si j’allais le faire renaître
D’entre les morts comme un Dieu grec
Tous les bleus que j’ai autour du coeur
Tous ces billets froissés dans mon sac
Trop jeune pour embrasser le plomb
Mais trop jeune pour vivre tout ça
Des borsalino dans la nuit
Des portes flingues tournent dans la ville
Du sang à éponger dans la cuisine
Des billets qui flottent dans la piscine
Little Italy Corleone sous Michael
Marie Curie dans la compteuse
Là où le ventre est le prompteur
La faim justifie la violence
Là où la violence est la réponse
Là où la violence est le moteur
Là où la violence est le docteur
Vivons cachés vivons gantés
faisons le tour du monde entier
Avant qu’une balle nous arrête
